L'HISTOIRE ET LA DÉCOUVERTE DU CBD

Les vertus médicinales du CBD issu du cannabis et du chanvre étaient bien connues des Egyptiens il y a quelque 2000 ans avant J.-C. En Asie, le cannabis est également mentionné dans des textes anciens de Chine de l'an 2300 avant J.-C. L'épopée du chanvre et de son dérivé le cannabis ne date donc pas d'hier, c'est même l'une des premières plantes domestiquées par l'homme notamment pour la qualité de ses fibres utilisées pour le cordage sur les navires.

Résistant aux tempêtes les plus capricieuses, le cannabis n'aurait-il pas été un formidable passe-temps que se partageaient les marins dans leur solitude des mers lointaines ? Interdit ? Oh que non ! Le CBD est toléré en France depuis novembre 2019, légalisé depuis juin 2021. Il a à tort toujours un peu mauvaise presse de par sa proximité avec le THC et son origine avec le cannabis mais ses vertus et ses bienfaits thérapeutiques sont pourtant bel et bien prouvés par la science. 

Découvrons ensemble l’histoire du cannabidiol, cette molécule extraite du Cannabis Sativa aux milles et une vertus thérapeutiques. 

Retrouvez notre saga sur le blog dédiée au CBD :

"Le CBD ou cannabidiol, qu'est-ce que c'est ?"

"Le CBD, comment ça fonctionne dans notre corps ?"

"L'histoire et la découverte du CBD"

"Le CBD, votre allié bien-être pour une sexualité au top"

"Le CBD pour soulager les symptômes de la ménopause"

"Le CBD, une arme de pointe contre le cancer"

Zoom sur le Concentré de CBD YESforLOV

Napoléon, l'importateur et le précurseur dans la lutte contre le cannabis

Napoléon, l'importateur et le précurseur dans la lutte contre le cannabis

Et oui, ce sont les vaillants soldats de Napoléon qui importèrent pour la première fois de la marijuana depuis l’Egypte sous la forme de confiture et que les autochtones appelèrent curieusement le dyâsmouck, une sorte de médicament à base bien évidemment de cannabis et contenant du musc, du girofle et d'autres essences. C’est Napoléon en personne le 9 octobre 1800 qui sonna la fin de la partie et interdit par injonction tous les dérivés du cannabis alors que sa consommation ne cessait d’augmenter au sein de la population ! Ce fut la toute première fois qu’un texte de loi faisait directement référence au cannabis : on ne parlait plus de cordes depuis belle lurette mais on s’inquiétait en revanche pas mal des effets récréatifs et psychotropes que la consommation de certaines fleurs de cannabis riches en THC étaient susceptibles de déclencher.

Contrairement à Napoléon, cet empereur haut en couleurs et précurseur autoritaire de la lutte contre le cannabis, les sphères artistiques et culturelles de notre pays et d’ailleurs s’empressèrent de partager cette nouvelle drogue venue d’Orient. Des privilégiés de renom, souvent membres influents de la Haute Société bien pensante, se rejoignaient donc au Club des Haschischins qui était tout sauf l’adresse d’un vulgaire gang de criminels. Ce Club, fondé en 1844 par le psychiatre Jacques-Joseph Moreau de Tours, avait pour objectif majeur d’analyser, scientifiquement parlant, les effets psychotropes du haschisch. Charles Baudelaire, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Eugène Delacroix eurent le plaisir de se retrouver une fois par mois aux séances du Club. C’était un peu la belle vie pour expérimenter de concert les effets du haschich sur le corps humain ! Au fil de ses analyses, Jacques-Joseph Moreau remarqua que les effets différaient en fonction des modes d’ingestion et étaient rarement similaires selon les patients. Il en conclut que les effets de cette drogue pouvaient aller des hallucinations au sommeil le plus profond en passant par le fou-rire et la grosse euphorie : tout dépendait d’après lui avant tout de la condition mentale et physique des personnes s’adonnant à cette addiction ! Des scientifiques dont William Brooke O'Shaughnessy, notèrent par ailleurs que le cannabis atténuait les symptômes de spasticité et les douleurs associées à certaines maladies redoutables comme la peste, le choléra sans pour autant les soigner sur le plan plan purement médical.

La découverte des cannabinoïdes et du SEC : Un grand pas vers le bien-être

La découverte des cannabinoïdes et du SEC : Un grand pas vers le bien-être

Près d’un siècle s’est écoulé avant que les progrès de la recherche et de la technologie confirmèrent la présence de composés dans la plante de cannabis auxquels les scientifiques donneront plus tard comme identité le nom les cannabinoïdes. En 1940, le chimiste américain Roger Adams entrait dans l’histoire en réussissant à isoler le premier cannabinoïde, le cannabidiol (CBD) puis découvrait ensuite par étapes successives le sulfureux tétrahydrocannabinol (THC). Durant les premiers stades de la recherche sur le cannabis, les scientifiques ne bénéficièrent que d’une connaissance limitée de la structure moléculaire des cannabinoïdes et de la compréhension seulement partielle de la composition biologique contenue dans la plante.
Quelques années furent nécessaires au monde de la science pour analyser et comprendre correctement les effets des cannabinoïdes sur le corps humain : c’est le Docteur Raphael Mechoulam, un biochimiste israélien qui réussit en premier à déterminer la structure moléculaire du CBD, apportant en 1963 la démonstration que le CBD n’était pas un psychoactif toxique contrairement à son homologue le THC. Dans cette même approche, il mena une étude sur l’application possible du CBD comme traitement de l’épilepsie auprès de 8 volontaires souffrant de cette maladie : après 4 mois de traitement au CBD et pour la majorité d’entre eux, les crises cessèrent ; une petite minorité des personnes concernées constatait quant à elle une nette diminution de la fréquence de ces crises. Les conclusions du docteur Raphael Mechoulam étaient positives : le CBD avait probablement des effets thérapeutiques et pouvait potentiellement changer la vie de plus de 50 millions de malades atteints d’épilepsie. Sa découverte, pourtant essentielle, n’eut malheureusement pas le retentissement qu’elle méritait, notamment en raison des clichés associés au cannabis.

Dans les années 1970, une équipe de chercheurs brésiliens annonçait et affirmait haut et fort que le CBD était efficace pour traiter l’épilepsie. Dès lors les recherches scientifiques s’enchaînèrent et confirmèrent amplement que le CBD était bel et bien un anxiolytique ! Des recherches complémentaires permirent par la suite d'attribuer à cette molécule d’autres propriétés thérapeutiques intéressantes pour la santé : son efficacité contre la nausées, les troubles du sommeil et les inflammations et les douleurs musculaires est reconnue aujourd’hui.

Au fur et à mesure que progresse la recherche, les scientifiques découvrent peu à peu le système endocannabinoïde, un réseau étonnant de récepteurs qui interagissent avec les cannabinoïdes extraits de la plante ou produits naturellement par le corps pour maintenir un état d’équilibre appelé « homéostasie ».

"L'homéostasie, c’est en quelque sorte la capacité de maintenir un état interne physique et émotionnel relativement stable et à garder son équilibre malgré les changements extérieurs comme le stress, les angoisses, et certains gros problèmes que l’on peut rencontrer dans notre quotidien."

LE CBD débarque en France depuis les ÉTATS-UNIS

LE CBD débarque en France depuis les ÉTATS-UNIS

Nous sommes dans un XXIème siècle tout en mouvements, et les études scientifiques n’en finissent pas de constater l'incroyable potentiel thérapeutique de la molécule du CBD ! Ainsi, le 7 octobre 2003 le gouvernement des États-Unis faisait breveter le CBD en tant que neuroprotecteur.

En 2013, Charlotte Figi, une fillette née avec une forme d'épilepsie chronique grave fut traitée avec succès avec du CBD. Cette guérison hautement médiatisée donna au CBD un début de célébrité et ses utilisations thérapeutiques se multiplièrent depuis partout à travers le monde. Nous prenons d'ailleurs le temps de rendre hommage à cette fille au grand cœur avec un énorme courage et beaucoup de ténacité qui vient de décéder des suites du COVID19.

C'est ainsi que le CBD retardé par la crise fit son apparition en France. Depuis son arrivée, le CBD ne cesse de conquérir le marché des fabricants et des consommateurs. Cependant, bien que sa popularité ne cesse d'augmenter, certaines personnes hésitent encore à s'en procurer par crainte de la loi. Or, cette loi encore incomplète dans sa forme actuelle et qui est appelée à s’enrichir pour le bien de tous, est pour le moment loin d’être négative : des médicaments contenant du cannabidiol, sont autorisés et commercialisés en France. Pour l’exemple le Sativex, un médicament recommandé aux personnes souffrant de la sclérose en plaques contient du CBD.

Officiellement retiré de la liste des molécules interdites, le CBD a été officiellement toléré en France depuis le 19 novembre 2020 sous la pression de l’Union Européenne. Selon l'UIVEC, l'Union des Industriels pour la valorisation des extraits de chanvre, le marché français du CBD pourrait représenter près de 700 millions d'euros dès 2022.

Phytocannabinoïdes, endocannabinoïdes et cannabimimétiques, ce sont tous des composés chimiques produits par les plantes et de manière naturelle dans le corps humain ! Ne seraient-ils pas tous, à plus ou moins grande échelle, les merveilles de la nature de demain qui viendraient pallier avec bonheur les défaillances dans notre santé au quotidien et les manques de confort dans notre actuel bien-être ? Le CBD ne date pas d’hier, il est reconnu pour ses bienfaits et c’est en toute légalité que vous pouvez désormais vous le procurer ! Envie de continuer la lecture ? Découvrez comment fonctionne le CBD dans son action positive pour notre corps et tellement bénéfique pour notre santé.

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